Entre réel et écriture : le paysage de la frontière dans “The Forest Path to the Spring” de Malcolm Lowry

The landscape of the frontier in Malcolm Lowry’s “The Forest Path to the Sprin”. In Malcolm Lowry’s “The Forest Path to the Spring”, the landscape of the Canadian frontier plays an ambiguous role : it is the source of all language, yet lies beyond the reach of language, and thus can never be captured in writing. By invoking it, the text simultaneously harks back to its ultimate origin and confronts its own impossibility ; it attempts to come to terms with a silence which challenges writing to account for its own existence even as it anticipates the futility of all conceivable explanations.Dans “The Forest Path to the Spring” de Malcolm Lowry, le paysage de l’ouest canadien joue un rôle ambigu : source de toute parole et de toute écriture, il est aussi l’au-delà de la parole et ce qui, en aucun cas, ne peut s’écrire. En l’évoquant, le texte remonte vers son origine et, dans un même mouvement, s’aventure à la frontière de l’impossible ; il se met à l’écoute d’un silence qui ne cesse d’interroger l’écriture et dans lequel, pourtant, s’est d’avance anéantie toute réponse possible.Duplay Mathieu. Entre réel et écriture : le paysage de la frontière dans “The Forest Path to the Spring” de Malcolm Lowry. In: Cahiers Charles V, n°25, décembre 1998. Explorations et frontières aux États-Unis. Histoire, anthropologie, littérature. pp. 167-185